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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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¤~¤My World¤~¤
La malédiction d'Edgar Par Marc Dugain
--> ou quand le monument à l'ordure devient un art!

J'ai lu derniérement un super livre qui m'a a la fois ravie et degouter par ce qu'il y decrit!Comme l'a trés bien commenter Christophe Ono-dit-biot:
"De John Edgar Hoover, patron indéboulonnable du FBI de 1924 à 1972, la conscience nationale américaine a retenu l'image d'un homme intègre, qui, dixit Reagan le jour de ses funérailles, « avait fait plus pour son pays qu'aucun homme au cours du XXe siècle ». En réalité, cet homme était un monstre et, comme les monstres sont toujours une aubaine pour les romanciers, c'est à celui-là que Marc Dugain choisit de redonner vie avec un incontestable brio. Après les « gueules cassées » dans « la chambre des officiers », voici l'expert en cassage de gueules politiques, voire en assassinat pur et simple, surtout si on était juif, noire, communistes ou homosexuelles.
Porté par la relecture du passionnant essai du journaliste Anthony Summers, inspiré par une plongée dans les archives du FBI qui en aurait noyé plus d'un, Dugain réussit là un monument à l'ordure qui tient de l'exploit puisque la visite de cette véritable déchetterie morale parvient à nous tenir en haleine sur plus de 300 pages.
Partouzes à la Maison-Blanche, pacte avec la mafia, purge antisémite et instrumentalisation d'une classe politique que John Edgar Hoover se faisait fort de tenir, littéralement, « par les couilles », la liste de ce qu'on apprend au sujet de « la plus grande démocratie du monde » fait à ce point vomir qu'on irait jusqu'à voir dans les écoutes de l'Élysée un mauvais gag de Michael Youn. La bonne idée de Dugain, en outre, c'est non seulement de nous faire visiter un demi-siècle d'histoire américaine sous un angle « people-itique », mais aussi d'avoir choisi comme guide le perfide Clyde Tolson , adjoint et amant de John Edgar Hoover -qui ne détestait l'homosexualité que parce qu'il avait honte de la sienne. De là la réussite de ce portrait vivant, car transi d'amour, de celui qui aura réussi à m'appartenir qu'à lui-même parce que tout le monde, tout simplement lui appartenait."
Rien de plus à dire...un petit chef d'oeuvre qui se deguste sans modération!

Ecrit par Jessica H., le Mercredi 11 Mai 2005, 20:26 dans la rubrique "actualités".