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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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Une mort passée sous silence
--> Ghofrane Haddaoui n'est pas un fait divers

je feuillettais un magazine feminin quand je suis tombée sur l'editorial de ce magazine.Quand je l'ais lu j'ai été horrifié! non seulement par son contenu mais aussi par le fait que cet odieux crime n'avait pas fait plus de bruit!
Pour preuve je n'étais même pas au courant!

Ghofrane Haddaoui, vendeuse en prêt-à-porter de vie de vingt-trois ans, a été tué à coups de pierres, le 17 ou le 18 octobre dernier, après avoir été attirée dans un guet-apens, dans un terrain vague des quartiers Nord de Marseille.On a retrouvé son cadavre, trois jours plus tard, Massacrée à coups de pierres. Ni putes ni soumises dénonce « une lapidation »digne de la plus atroce charia. Un jeune homme, mineur au moment du crime et aujourd’hui incarcéré, a été interpellé trois semaines après les faits, après s’être servi du téléphone portable et de la carte de bus de la victime. Mais, pour la famille Haddaoui, l’enquête policière a été bâclée. Meriem Haddaoui a mené ses propres investigations et a recueilli de nombreux témoignages qui ont permis l’arrestation de deux autres auteurs présumés, tous deux mineurs. L’un d’eux a été également emprisonné.

« Chacun d’entre eux donne une version différente, constate Me Marcel Azoulay, avocat de la famille. Le premier incarcéré affirme qu’il a tué Ghofrane parce qu’elle refusait ses avances, alors qu’un autre mis en cause parle du vol de son téléphone portable. S’il n’y a pas de mobile, c’est digne d’Orange mécanique. »

Les tueurs se sont en effet particulièrement acharnés sur le corps de leur victime, qui devait se marier quelques jours plus tard.
«Ghofrane était une proie facile, elle donnait sa confiance à tout le monde», se désole le gardien de son immeuble. «Sociable, souriante, aimable, serviable. Trop gentille. Ça lui a coûté la vie», résume sa copine Aïcha. Française née en Tunisie, Ghofrane devait se marier après le ramadan. «Elle avait payé sa robe en trois fois, on allait commencer à se tatouer», assure sa mère. A la place du mariage, il y a eu l'enterrement, qui s'est mal passé, en Tunisie. «Des journalistes ont dit que ma fille était connue des services de police. Du coup, ses oncles n'ont pas voulu accueillir "un corps sale". Elle a été enterrée à 22 h 30, avec les torches.»

« Ghofrane est une victime de trop, encore une fois, déplore Soria Makti, responsable marseillaise de Ni putes ni soumises. Il faut changer la mentalité de la rue. Contrairement à ce que l’on pense, il y a beaucoup à faire à Marseille pour mettre fin à cette violence et à cette régression. Ces questions ne concernent pas la seule région parisienne mais toute la France, dans tous ses milieux. La mort de Ghofrane n’est pas un fait divers, mais un fait de société. »

Après le meurtre, Monia a organisé deux marches à Marseille. Pour la première, «j'ai déchiré les draps de mariage de Ghofrane, ramassé des cartons, j'ai écrit : "Neuf mois pour faire une belle petite, un jour pour la tuer." Je suis sortie dans la rue. Les gens ont commencé à nous suivre.» Puis une deuxième marche, «parce que l'enquête n'avançait pas assez vite. Et une troisième, soutenue par Ni putes ni soumises. Pour mobiliser toutes les mamans de France, dit Monia. Ce n'est pas la police qui doit traiter la délinquance. C'est les mamans. Le jeune commence par voler, donner une gifle, et il finit grave. Chaque maman doit traiter la délinquance chez elle».

Ecrit par Jessica H., le Lundi 20 Décembre 2004, 08:50 dans la rubrique "actualités".
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Commentaires :

  Songe
Songe
20-12-04
à 09:50

Merci à toi de l'avoir reproduit cet article, c'est un sujet qu'on évoque beaucoup sous le couvert d'une définition vague, l'insécurité, mais qu'on traite réellement trop peu : à Paris ou Marseille certaines zones sont devenues des espaces de non-droit où la police elle-même ne s'aventure plus qu'en effectifs nombreux et ponctuellement.

Il faudrait que les quartiers s'organisent en comités de vigilance tout en évitant que ça devienne du flicage systématique ou une intrusion trop grande dans la vie privée.

Il y aurait beaucoup de choses à faire et des associations comme "Ni putes ni soumises" sont essentielles pour compenser le manque de moyens effectifs mis en oeuvre.

Songe

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  jessicaH
jessicaH
20-12-04
à 10:04

Re:

tout à fait d'accord avec toi Songe ,J'ai d'ailleurs été choqué de ne pas en avoir eu connaissance,car je m'éstime assez aux faits des actualités et le fait qu'un crime aussi atroce et barbare soit passer quasiment inaperçut m'a totalement choqué...d'ou mon article!

je suis ravie de ne pas être la seule à penser cela!et oui les association comme ni pute ni soumise sont (hélas) nécéssaire afin d'encore et toujours defendre le statut de la femme sans cesse bafouer et remis en question!

L'interet de ni pute ni soumise est que ce mouvement ne s'inscrit pas dans un fil conducteur de victimisation (je suis pas sure que le terme existe :p)mais au contraire il prend à bras le corps les defauts caractéristiques de cette sociéte encore trop machiste et violente et tente de les combattre!

Nous devons agir au plus vite avant de regresser au temps de caverne,où l'homme attrapait la femme par les cheveux pour la violer dans sa grotte :(

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  jeanjacques
jeanjacques
20-12-04
à 10:37

Tu fais bien de répercuter l'info Jessica, je n'étais pas au courant non plus. C'est en effet dans le cadre familial que devraient s'apprendre les rudiments du savoir vivre.  Ni pute ni soumise, fait du bon travail, mais j'ai peur que cela ne soit qu' un pis aller. Bonne journée à toi. :-)
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