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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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¤~¤My World¤~¤
La théorie du chaos
--> Bréve introduction

La notion de chaos a toujours intrigué les penseurs occidentaux. Par définition, le chaos était et demeure une situation qu'il nous faut éviter. Il est souvent associé au désordre, à la confusion et à l'anarchie.

L'étude des phénomènes complexes - que l'on peut analyser en utilisant des modèles linéaires - démontre que tout désordre apparent renferme son propre équilibre.

Par exemple, à partir d'un modèle linéaire, il est facile de calculer le temps que prend un train filant à une vitesse de 100 km/h pour parcourir une distance de 200 km (s'il ne s'arrête pas en chemin !). Mais il est beaucoup plus difficile de prévoir avec certitude le temps qu'il fera au-delà de quelques jours en raison de la complexité du système atmosphérique.

C'est pourquoi la tentation est toujours très forte, devant un phénomène complexe et apparemment chaotique, de tenter de décomposer le phénomène en une multitude de facteurs analysables selon le modèle linéaire.

Le chaos, source d'ordre

De même que l'excédent d'ordre engendre désordre et cacophonie, la théorie du chaos nous enseigne qu'il contient en lui-même ses propres facteurs d'équilibre et d'ordre.

Voici un exemple: l'expérience de la conduite hivernale nous apprend que lorsque notre voiture s'engage sur une surface glacée et dérape, il est beaucoup plus dangereux de tenter de ramener immédiatement l'automobile dans un tracé en ligne droite (donc linéaire) que d'utiliser l'énergie engendrée par le dérapage pour ré-équilibrer la voiture par un contre-dérapage contrôlé. Les conducteurs expérimentés savent qu'ils doivent abandonner leur ancien paradigme (appliquer les freins en cas de danger) et en choisir un nouveau (utiliser le dérapage pour rétablir l'équilibre).

Pour accepter le nouveau paradigme, il faut, comme le dit Joël de Rosnay, "comprendre par la synthèse plutôt que par l'analyse". Il explique que la turbulence de la situation sociale actuelle rejoint la théorie du chaos en ce qu'elle est génératrice de changement, de façons différentes d'aborder les problèmes, de nouveau paradigme.

À l'opposé, l'ordre en place depuis le début des années cinquante a, par-delà la stabilité qu'il favorisait, engendré la rigidité et une difficulté de plus en plus grande à s'adapter aux conditions socio-économiques distinctes des années 90.

Chaos et organisation

Appliquée au fonctionnement des organisations, cette approche laisse donc entendre que la concentration du pouvoir au plus haut niveau de l'échelle hiérarchique entraîne une rigidité telle que l'organisation dans son ensemble risque de se retrouver dans l'incapacité de s'adapter rapidement au changement.

Les organisations doivent accepter un certain désordre en favorisant, au niveau opérationnel notamment, la plus grande autonomie possible afin qu'à l'image de l'araignée, chacune des "pattes" constituent autant de points d'appui différents, peu importe les ondulations du terrain.

Par l'application du principe de subsidiarité, une organisation est en mesure d'accepter un niveau de bruit qui, selon la théorie du chaos, permet à tout système de laisser intervenir des phénomènes aléatoires, imprévus et qui sont sources d'apparentissage et d'adaptation.

La notion de bruit fait écho à une autre notion de la théorie du chaos appelée "la sensibilité aux conditions initiales". Elle explique qu'une infime fluctuation peut entraîner un comportement tout différent du système qui peut aller jusqu'à un changement complet d'état.

Ainsi, plus une organisation se donne la capacité d'être sensible aux conditions initiales, plus elle est en mesure de saisir, au-delà de l'incertitude actuelle (le chaos apparent), les signes avant-coureurs du nouvel équilibre. C'est le sujet du prochain article.

La subsidiarité

On peut définir la subsidiarité comme étant la cession, par un niveau de base au niveau qui lui est immédiatement supérieur, d'éléments de son fonctionnement parce qu'il reconnaît ainsi une meilleure efficacité. Le niveau supérieur détient donc son mandat du niveau de base et non l'inverse, comme c'est le cas dans une approche essentiellement hiérarchique.[Source MetaFuturs]

Ecrit par Jessica H., le Samedi 15 Janvier 2005, 14:16 dans la rubrique "Philo-delire".