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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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¤~¤My World¤~¤

Le tueur des Glaces

Il y a bien longtemps, à l'époque où je n'étais qu'une enfant, se murmurait dans les couloirs du goulag du Colonel Marakchitov ( mon tuteur) la légende du guerrier des glaces.
Il s'agissait d'une sorte de croque mitaine pour adulte en plus sanguinaire.
Selon les faits tels que je les ais entendus de la bouche même d'un vieillard borgne, manchot et sourd accusé de vol à l'étalage et condamné à purger une peine de 143 ans de bagne sibérien; Il me raconta l'histoire ainsi :
"Il y a plusieurs lunes de cela, au temps où le KGB était encore appelé le KGB, vivait un paisible chasseur sibérien : Youri.Youri était entouré de sa femme et de ses filles qu'il chérissaient plus que tout au monde.
Un jour de grand vent , où le blizzard congelait tout sur son passage en moins de 20 secondes chrono.Le gentil chasseur Youri tomba sur une unité de l'armée russe qui s'était perdue dans le dechainement climatique au cours d'un entrainement basic de tir sur des prisonniers politique."

La routine quoi.

"Youri dans sa grande bonté se presenta au chef de cette unité et se proposa de les guider vers un abris le temps que la tempête se calme.
A bout de souffle le Sergent Igor Pramiscovik accepta et c'est en file indienne dans la nuit glaciale que l'unité B-27 suivit pas à pas Youri vers sa hutte en rondin.
En entrant les soldats furent frappés par la chaleur du feu attiser par une femme aux longs cheveux noirs mais au visage ingrat et marqué par la petite verole, et par deux jeunes filles.
Youri présenta fiérement sa femme et ses filles comme étant les joyaux de sa vie, et offrit aux soldats de s'assoir auprés du feu.
Pendant que les soldats se rechauffait à grands coups de Vodka, Youri leur proposa à manger.
Aprés un bon repas la cahutte sembla s'assoupir dans une nuée alcoolisée digne du plus frequenter de tous les bouges moscovites.
C'est vers l'aube que Youri fut reveiller par de petits cris et de grands rires.Les soldats avaient decidés de se rechauffer autrement.Youri tenta de defendre son honneur mais les soldats lui crevérent un oeil et coupérent un bras.puis exécutérent les femmes et s'en allérent pensant que Youri était mort...ou le serait bientôt.

Mais Youri survécut.Il reprit des forces et se mit en quete des soldats qui avaient briser sa vie...et chaque soldat qu'il rencontrait finissait la gorge tranchée,jusq u'au jour où il retrouva la trace du sergent de l'unité qui était devenu depuis Colonel.Il l'egorga à son tour.Mais la colére vengeresse de cet homme bafoué ne s'apaisait pas...et il se mit à tuer tout ce qu'il rencontrait..: hommes, femmes,vieillards,ours ,arbres....etc...une vraie tuerie.Chaque secondes qui passaient alourdissait son tableau de chasse.

Quand un jour il realisa que son couteau n'était plus aussi affuter que dans le passé, alors il se rendit dans une boutique qui sentait le moisie et prit une pierre à affuter sans la payer pensant tuer la marchande et manger son chien. Mais il fut arrêté avant pour vol à l'étalage et fut condammé à 143 ans de bagne sibérien."

A ce moment là de l'histoire vous vous doutez bien que je realise que le vieux qui me raconte l'histoire et le tueur des glaces sont une seule et même personne!
moi:"Vous etes le tueur des glaces?!"
Vieux:"hein?!" oui il est sourd..."Ahh OUI!" s'exclama t'il en brandissant son unique poing en l'air "et quand je sortirais je me vengerais...encore...!"

A ce moment des gardiens sont arrivés et ont mit le vieillard debout contre un mur et l'ont fusillés pour ne pas avoir entendu l'appel quotidien.

La morale de cette vie pathétique se resume en 2 points:
1/ A être trop genereux on finit par en perdre la vie
2/ On est pas souvent punis pour les bonnes raisons...mais quoi qu'il arrive la vie se charge de vous punir.

C'est ainsi que j'assistais à ma premiére exécution arbitraire à l'age de 5 ans.

Ahhh les souvenirs d'enfance...du pain beni..non?!

Matros Anastasia Derevki (05/08)