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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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les jouebs d'à coté

¤~¤My World¤~¤

Traque mongole

Il y a quelques années alors à la recherche d'un ressortissant politique qui avait eu la chance d'échapper à plusieurs rafles purgatives moscovites je fus appellée par le Colonel Marakchitov.Selon les informations arrachés à quelques passeurs interrogés avec doigter, cet homme : Olaf Paratchevko avait quitté la zone de moscou et de ses alentours et avait filer dans le sud Vers le Kazakstan tout en suivant la frontiére sud pour finalement se perdre en territoire Mongole.
Alors occupé à faire de la place dans son goulag afin d'acceuillir un nouvel effectif de prisonniers toujours plus grand mon tuteur le colonel Marakchitov me confia la mission de traquer Olaf Paratchevko et de le ramener en moins de 2 semaines :" Mort ou vif".
A la fois enivrer par la responsabilité de cette traque et un peu intimidée à l'idée de parcourir les territoires Mongole, je fus amenée en limite sud par une garnison  d'Omsk.De là je pris un camion bringue-balant et aprés plusieurs jours j'arriva à Ulan Baatar.Le Colonel Marakchitov m'avait donné le nom d'un contact : Dulmaa Ikhbayar.
Je fus surprise de voir qu'il s'agissait d'un femme, la peau brune et les yeux trés bridés et de long cheveux noirs noués en tresses.Elle se presenta à moi comme étant un excellent guide.Elle semblait trés chaleureuse, cependant je restait circonspecte et gardait à l'esprit la raison de ma presence en ces lieux, et sans plus de formalité lui intima l'ordre de se mettre en route.D'Ulan Baatar les traces menaient aux immensités de la steppe mongole qui vient progressivement se fondre dans le desert de Gobi.Pendant quelques jours de traques j'observais un peu hors du réel des gazelles et des antilopes galopées sous le regard placide de nos chameaux de Bactriane.Dulmaa ne cessait d'agrementer le parcours de mythes et de legendes Mongoles.


De son coté Olaf devait savoir que quelqu'un le recherchait car son parcours était cahotique. Nous dûmes remonter vers le nors en passant par le site de Bayanzag.un territoire constistué d'immenses falaises rouges, trés difficiles à franchir.
D'ailleurs pour l'anecdote mon chameau alors charger de mes affaires, de quelques armes et de moi même, trébucha sur ce que j'ai pu determiné comme étant un os de dinosaure.Le chameau vascilla tant et si bien qu'il faillit basculer dans le vide: corps et bien. Par chance ses larges pattes retablirent l'équilibre et il reprit son chemin.
Plus loin je mis pied à terre et verte de rage je m'approcha du precieux fossiles et mis plusieurs coups de bottes assez violent avant de le jetter dans le vide avec un rale d'exaspération devant le regard ahurit de Dulmaa :"tant pis pour la science !"m'écriais-je!
Precision qui peut être importante....c'était un Lundi !

Reprenant ma traque, nous avons longer pendant un temps la riviére Ongin.Là nous decouvrimes les cendres d'un feu, sans doute celui qu'Olaf avait fait dans les ruines du Monastére Ongin."le feu n'a pas plus d'une journée!...nous sommes sur ses traces, d'ici peu nous l'aurons!" eructais-je de joie sadique.Selon mes analyses des deplacements d'Olaf il devenait evident que sa prochaine étape serait l'ancienne capitale de Khubilaï Khan : Karakoram. "sans doute pense t'il demander asile au monastére bouddhiste d'Erdenedzuu Khiid ! Il ne s'en sortira pas aussi facilement!".

De là nous enchainames un galop à dos de chameau  qui nous permit d'arriver juste avant qu'Olaf ne pénétre dans le monastére.
Afin de ne pas me trimbaler un cadavre jusqu'à Marakchitov je fis en sorte de le capturer vivant en lui tirant une balle dans les genoux.Même blessé le vil tenta de ramper vers son asile de fortune, par chance ses plaies sanguinolantes l'empechérent de progresser avec agilité sur le sol , et c'est tel un misérable ver de terre gigotant betement au sol que je le retrouva.

Aprés l'avoir ligoté et mis sur un chameau avec l'aide de Dulmaa nous reprimes la direction de Moscou en passant par la vallée de l'Orkhon.Cette vallée n'est habitée que par quelques nomades dont les camps parsément la plaine verdoyante au pied de larges collines boisées tels un bouquet de fleurs des champs.Une brise glaciale nous traversames de part en part, nous indiquant que la nuit n'allait pas tarder à s'abattre sur nous.Sur les conseil de Dulmaa nous primes contact avec un camp de nomade.Dulmaa nous presenta et c'est avec une hospitalité toute Mongole que nous fumes acceuillit au sein de la yourte.
Le chef : Uughkhan nous offrit une boisson honnorant les invités.Un mélange étrange de lait aigre de chamelles et de sang de brebis.N'étant que de passage et étant trop fatiguée pour combattre des coutumes vieilles de plusieurs millénaires je trempa poliment les lévres dans le breuvage sanguinaire, tandis que j'avais laissé Olaf en dehors de la yourte dans le froid glaçant de la nuit.

Au petit matin, je retrouva Olaf transit de froid et en partit immobiliser dans une position foetale.J'avais beau lui donner de violent coups de pieds d'encouragement à se lever , rien n'y faisait.
Dulmaa avait obtenu d'Uughkhan de nous echanger nos chameaux contre des chevaux.
Je faillis eclater de rire en voyant Uughkhan nous amener 3 poneys.Mais il m'affirma qu'il s'agissait de vrais chevaux, adultes et sans doute plus rapides que bon nombre de purs sangs.J'étais sceptique! mais je devais absolument ramener Olaf mort ou vif avant la fin de la semaine.J'acceptais donc l'echange, en me promettant en moi même de revenir incendié ce campement si jamais ces chevaux étaient de la camelotte.
Mais je fus agreablement surprise en nous voyant filer comme le vent au travers de la steppe qui deroulait sous les sabots de nos petits chevaux vifs commes des éclairs son tapis d'herbe à l'infini.Jusqu'aux limites Nord du territoire où j'abandonna Dulmaa au detour d'un chemin rocailleux , une balle dans la tête ,pour avoir oser me reclamer une prime pour son travail de guide et de troque.

Hélas à 5 km de la garnison d'Omsk,nos chevaux tombérent d'épuisements et c'est avec une pointe de tristesse que je laissa derriére moi ces bestioles si attachantes en trainant Olaf par les cheveux.
Ne me croyez pas sadique! nooon!
Mais avec ce temps cette traction me permettais de savoir si mon fardeau était encore vivant.
Aprés 2 longues heures de cadavr-athon j'arrivais enfin à la garnison d'Omsk ,d'où je pus rejoindre le goulag du Colonel Marakchitov.
Dés mon arrivée le Colonel m'acceuillit afin de verifier la marchandise et lança avec un sourire sardonique "Bien il est en vie! nous allons pouvoir l'interroger!".Là les gardiens du camp emportérent Olaf dans la section charcuteri....euh...interrogatoire.
Je ne revis plus jamais Olaf, mais il m'arrive de repenser à ce petit cheval laissé à 5 km d'Omsk. Quel destin cruel qui fit que ce petit cheval expira pour m'aider à accomplir ma mission : mettre hors d'état de nuire ce trés dangereux philosophe democrate qui par ses vers et ses traités sociologique mettait notre Mére Patrie sur la scellette!Il est mort Afin que notre pays reste le grand domaine que nos ennemis craignent!

Ma conclusion fut que nous devrions avoir plus de petits chevaux et moins de philosophes, car au moins le cheval est utile à la grande Russie et au pire on peut le manger...alors que le philosophe, lui il nous fait reflechir...et à trop reflechir on finit par tout remettre en question, même l'ordre établit...et ça, ça conduit au destin pathétique d'Olaf Paratchevko qui finit en partie cramé dans un charnier de la pointe nord sibérienne et en partit dans le ventre d'un ours, d'un loup, d'une belette et d'un certain Youri , chasseur de son état (le tueur des glaces)...

Matros Anastasia Derevki (alias Jessica H irl :p^^)