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¤¤¤Pensées¤¤¤

Aimer c'est souffrir, pour eviter de souffrir,on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer! c'est pourquoi,aimer c'est souffrir. ne pas aimer c'est souffrir et souffrir c'est souffrir......
être heureux c'est aimer, être heureux c'est donc souffrir mais souffrir rend malheureux.....
En consequence pour être malheureux,on doit aimer,aimer souffrir et souffrir d'être trop heureux.....
j'espére que vous me suivez......
(woody allen)

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¤~¤My World¤~¤

Les love-dolls....avenir de la femme?

Seko est assise dans le salon, le teint parfait, le brushing et les ongles impeccables, l'air éternellement doux. elle ne se plaint pas de chaussettes qui traînent, ne se ruine pas en robe de luxe. C'est une épouse idéale. À Un détail près: elle est en plastique. La « love-doll », cette poupée grandeur nature à l'aspect hyperréaliste, et le nouveau gadget qui cartonne au Japon. On recense 10 000 nouveaux clients chaque année. Les hommes ne se contentent pas d'acheter des poupées : ils les habillent, les soignent, les entretiennent et couchent mêmes parfois avec .elles au moins n'ont jamais la migraine. « Nos clients ont entre 25 et 50 ans expliquent Hasagawa, qui dirige une fabrique de poupées, les trentenaires sont les plus nombreux. Ils sont assez riches car les poupées coûtent cher. Ils ont généralement fait une bonne carrière, des études supérieures et n'ont jamais eu le temps de se consacrer à leur vie privée. On a même vu un homme marié qui louait un appartement pour sa doll qu' il entretenait comme une maîtresse. ! »

Ces Barbies géantes font office de compagnie à défaut d'épouses officielles et coûtent environ 500 000 ¥, soit 3700 €. C'est cher,mais c'est pour la vie : les Japonais qui s'offrent une poupée s'en séparent rarement. Et même, ils deviennent accros, meublant leur appartement de filles en plastique, du salon au bureau, sagement revêtuesd'un kimono ou d'un tablier rose comme de dociles femmes foyer. Basées à Tokyo, une dizaine de compagnies se partagent, depuis 1999, ce lucratif marché des ersatz d'épousent à l'aspect quasi humains. Chaque année, elles publient des catalogues spécialement conçus pour le marché nippon et présentent leurs nouvelles recrues :Mika,Yui ,Mitsumi, Kunika , Sanae , Misaki, toujours plus attirantes et réalistes.

Cette industrie se développe d'autant mieux que le mariage est en pleine crise : 30 % des Japonais ayant dépassé 30 ans resteront célibataires à vie. Et d'après les statistiques, près d'un homme sur deux serait sans femme fixe cet âge-là, un chiffre qui a doublé en 20 ans. Les études sont formelles. Les japonaises ne veulent plus se marier. Pour Junko Sakai, auteur d'un Best-seller sur les filles célibataires, « ici les hommes sont terrorisés à l'idée de s'investir affectivement. Les femmes sont, pour eux, des créatures terrifiantes qui menacent de détruire leur ego defaillant. Ils préfèrent vivre dans un monde imaginaire de créatures irréelles, de mangas aux yeux de biche. » Et comme Junko, la plupart des filles libérées ne veulent pas de ces gros « chogon, », le vieux garçon irrécupérable, pour lesquels le gouvernement japonais a même inventé une catégorie sociale : les "shogai mikon-sha », les « célibataires à vie ». À en croire yoshihiko morotomi, universitaire spécialiste du phénomène ,l'heure est qu grave : « les mâles nippons souffrent d'un complexe d'infériorité paralysant. Incapable de communiquer avec les femmes, ils font le choix d'une vie sans relation sentimentale et parfois même sans sexe. »

Pour ces castrés du coeur, condamnés à vivre seuls, la poupée de substitution devient la seule solution. » On voit les maigres c'est mieux qu'une vraie femme : elle écoute et ne vous contredit pas, explique le professeur Sakai. Ne vous quitte jamais en plus. » À 51 ans Sakai est le plus grand des collectionneurs de love-dolls est l'un des plus anciens (sa première « petite amie » date de 98). Il a créé une véritable tribut, 25 filles de plastique qui cohabitent, sans se battre pour la salle de bains dans une maison de banlieue de Tokyo. Ce sont les membres de sa famille : « je les protégerai quoi qu'il arrive ! » S'exclame-t-il. Il traite ces compagnes avec tellement de naturel que les visiteurs s'y laissent prendre. « Un jour, je suis allé au restaurant de sushis avec l'une d'elle, raconte-t-il le garçon a préparé 2 couverts pour moi. Avant, je partais même en vacances avec certaines. Il y a trois ans, en rentrant de voyage je veux suis rendu compte qu'un cambrioleur m'en avait volé. Un policier du service de l'identité judiciaire m'a dit : ce n'est pas un vol, c'est un kidnapping. »

Qu'on les regardent dans le blanc des yeux ou qu' on leur tiennent la main, ces répliques sont trompeuses, des lèvres gloussées, à la pupille se de verre légèrement dilaté. « Leur peau est en silicone, donc aussi douce qu'un épiderme. Elles ont des os articulées, un coccyx, une colonne vertébrale et peuvent même croiser les jambes, se replier en chien de fusil, tendre le bras etc... » Sugawara, créateur de la société Level D., fabrique à la main des poupées -- les plus chers, 5 200 € et les plus recherchés -- à la consistance proche d'un corps humain, à l'apparence si mystérieuse que son carnet de commandes est rempli jusqu'en 2006. Les clients doivent attendre 8 mois avant de recevoir leurs modèles. « Les poupées ne doivent pas sourire explique Sagawara, quand on lui demande son secret. Elles doivent avoir l'air vacant, pour que leurs propriétaires puissent projeter sur elles ses fantasmes. Elles ne doivent offrir aucune résistance , et adopter les rôles, les personnalités avec facilité. Les poupées doivent renvoyer nos rêves en miroir. » Ce qui compte le plus, c'est le visage : Angélique, innocent. Pour plaire au mâles, les poupées -- comme les nipponnes -- doivent avoir la partie inférieure du visage 2 fois plus petite que la partie supérieure... « Le Baby-face est à la mode, commente Hiroshi Harashima, directeur de l'académie des études faciales. C'est le symptôme très net d'une société en crise où les hommes cherchent à se rassurer. Ils Veulent des femmes à l'aspect novice, inexpérimenté. » D'ailleurs ce sont les « Candy Girls Jewel», des modèles de poupées à l'aspect particulièrement ingénu qui se vende le mieux en ce moment. "Ce ne sont pas des poupées gonflable insiste l'attachée de presse d'Unisson, société florissante créée en 2004. Ce qui compte pour nous, c'est le charisme qu'elles dégagent. Elles doivent avoir une existence propre, une personnalité... »

Sakai confirme : ce qu'il éprouve pour ces love-dolls, c'est de l'amour. « Les gens prétendent qu'une poupée ne p ne pas aimer,et qu'on ne peut pas avoir de sentiments pour elle, explique-t-il. C'est faux, imaginez qu'en hiver vous ouvrez la porte de votre chambre, la nuit noire. Vous allumez la lumière et vous avez la sensation qu'il fait plus chaud. Ma poupée créee cette atmosphère rassurante. On s'attache à elle. » Sakai a connu une femme autrefois, elle s'appelait :Yuko. Elle est partie. Maintenant il projette Yuko sur une ces poupée, métamorphosée en épouse de rêve : toujours là. En il l'habille en kimono de saison pour ne pas qu'elle est trop froid ni trop chaud. Il lui dit bonjour en rentrant du travail. Il la photographie dans le jardin, et remplies soigneusement son album photo. Inaugurant un véritable « style de vie » alternative, de nombreux japonais, comme Junko Sakai possède une « famille » de ces poupée simili vivante. Parfois ils ont des « enfants » et reconstruisent un schéma de vie traditionnelle. Ces amateurs de silicone émettent une hypothèse étrange dérangeante dans un pays en pleine mutation sociale : et si la poupée et de l'avenir de la femme?